Quelques erreurs à ne pas faire lorsque vous parlez à un journaliste…

Il y a quinze jours j’ai été contacté par un journaliste, il me laisse un message me disant qu’il écrit un papier sur les stars lyonnaises de l’Internet (la vieille classe). Donc en sortant de mon rendez vous je le rappelle illico presto pour voir de quoi il en retourne et je me retrouve à faire un interview téléphonique dans le taxi me ramenant à l’aéroport.

Au total on discute bien 40 minutes sur les différents blogs 2803, sur le réseau french20, de mon vrai job, de ma vision de l’Internet, etc…

Mais à la fin de l’interview, je fais une grossière erreur et je lâche le nom d’un autre blog lyonnais plus costaud (et merde il ne l’avait pas dans son périmètre…et en plus je lui file son téléphone mobile). Suite à cela quelques jours plus tard, le photographe vient me photographier, le collègue du journaliste m’appelle pour avoir le tel de Daniel Broche (une vraie star lyonnaise pour le coup) et ensuite plus rien, nada dans la feuille de choux… Et oui j’en avais trop dit!

Cette petite erreur (c’est pas si grave au final ce n’était qu’un canard régional) m’a apprit que lorsque vous parlez à un journaliste il faut pas trop en dire, mis à part vous faire mousser quitte a légèrement gonfler un peu la réalité.

Publié le février 27, 2007 par . Cette article a été publié dans Divers et taggé , . Enregistrer le lien de l'article.

30 commentaires sur “Quelques erreurs à ne pas faire lorsque vous parlez à un journaliste…”

  1. Ceci dit, s’agissait-il d’un véritable journaliste ou d’un simple rédacteur… car un tel comportement ne me semble pas très « éthique » non ?

  3. Tinquiète pas, la Tribune de Lyon m’a fait le même coup (et pourtant jai pas parlé d’un agrume jaune, et pan!)

  4. Je vois pas trop où est l’erreur. Le seul soucis c’est peut être juste le manque de précaution de la part des rédacteurs qui auraient pu prévenir ou tenir au courant. Après il faut savoir si on joue à donner de l’information ou à la star ac’

  9. hé hé hé
    je ricane

    la leçon, c’est que tu es un bon vendeur …. des autres
    (le propre des consultants finalement)

    t’avais qu’à causer de moi, j’t’aurais pas fait d’ombre sur ton secteur ;)

  10. En fait ce qui m’énerve c’est d’être pris pour un pigeon! Le canard était en effet la tribune de lyon et le blog cité était « presse citron » (eric est d’ailleurs un ami donc aucun problème avec ce point).

    Un peu de communication n’aurait pas fait de mal de la part du journaliste!

    Je vous rassure je le vis très bien, et je préfère m’être taulé sur un mag régional qu’avec les Echos ;)

  12. Thierry apprends à ne pas lire trop rapidement… L’aricle portait sur des boites (quelques belles réussites d’ailleurs dans le ecommerce) et blogs lyonnais.

    Sinon il y a de l’internet dans le poitou, je pensais que tu dictais tes posts par téléphone?

  13. Le journaliste a préparé plusieurs interviews, le rédac chef a tranché. Valà comment ça se passe (enfin dans les films c’est comme ça)

  15. Non cela VA te couter un max ;) Mais comme je le dis c’est justifié!

    Et puis c’est l’intérêt des blogs de dire ce que l’on pense… sur le journaliste dans ce cas précis!

  16. D’accord avec nicky : je ne vois pas où est le problème.
    On donne une bonne info à un journaliste et il s’en sert ! Et cela ne serait pas normal !
    En gros, ce qu’on lui reproche, c’est de n’avoir pas fait de la com pour un contact qui avait passé donné de son temps ? Un journaliste devrait donc parler préférentiellement des gens qu’il a trouvé en premier et ne pas exploiter les tuyaux qu’il a obtenu ?

    Juste quelques rappels : quand un (vrai) journaliste enquête, il ne se dit pas : « tiens, ce type qui m’a parlé pendant une heure, je lui dois bien une ligne ou deux ». Seules les mauvais pensent comme ça. Quand un (bon) journaliste enquête, il se retrouve au moment d’écrire son papier avec 10 ou 100 fois trop d’infos. Très logiquement des tas de gens qui l’ont aidé ne se retrouvent pas dans le papier.

    La profession, ou plutôt l’industrie de la presse mérite déjà suffisamment de critiques. Mais si l’on se met à faire la gueule à un journaliste précisément parce qu’il ne fait pas de la « com », alors là on est mal barrés.

  17. pvdg> Je pense que tu n’as rien compris au contexte. Le journaliste ne m’a pas contacté pour avoir des informations mais pour m’interviewer avec pour objectif de faire un article sur moi. Au final je me fais un peu enfiler car cela n’était pas le deal initial, cf son dossier.

    Je ne critique pas le fait de ne pas donner ses sources, c’est en parti le métier de journaliste mais interviewer des personnes et ne pas publier l’ITW est très limite voir non professionnel pour ce journaliste dont je ne donnerai pas le nom…

    Est ce que tu comprends mieux?

  18. En effet je ne connais pas le contexte dans le détail.

    Pour me faire comprendre, je vais essayer d’expliquer comment selon moi un journaliste doit se comporter, comment j’essaye de me comporter (mais j’admets que ce n’est pas toujours facile).

    Si en interviewant quelqu’un on se rend compte que l’on aurait mieux fait d’interviewer quelqu’un d’autre, et si on peut matériellement changer son fusil d’épaule, on doit le faire.
    Problème : et si on avait promis quelque chose au premier interviewé… ? Réponse : un journaliste ne doit pas promettre. Ni qu’un papier sortira (il a au dessus de lui toute une hiérarchie qui peut le planter). Ni qu’un papier comportera tel ou tel propos de tel ou tel. Par définition, l’info que l’on a récolté est périssable, elle peut toujours se retrouver déclassée par de nouvelles infos, il ne faut donc pas « promettre » de passer ci ou ça. Maintenant, j’admets que ce n’est pas toujours facile à tenir. Et j’admets aussi que lorsque l’on est amené à décevoir quelqu’un dans les grandes largeurs, on peut passer un coup de fil pour amortir la chute. Mais souvent, on est dans l’urgence…

    J’insiste, on ne peut pas bosser correctement si chaque fois que l’on dérange quelqu’un on doit se sentir engagé à passer ses propos, même si l’on a trouvé mieux. Dans quelle profession, d’ailleurs, trouverait-on logique de procéder ainsi ?

    Soyons plus précis : il m’arrive très souvent d’interroger des tas de gens pour un papier et de ne citer que deux trois phrases. Et c’est d’ailleurs toute une gymnastique assez débile : telle chose très importante m’a été affirmée par X, Y, Z et encore d’autres : à qui l’attribuer ? On « met dans la bouche » de X le propos choc et du coup Y, Z et les autres font la gueule…

    Il m’arrive de ne citer personne lorsque je n’ai rien pêché de génial. Mais je ne fais croire à personne que je suis en train de l’interviewer. Ce qui n’empêche pas, si ça se trouve, certains de croire le contraire.

  20. Pvdg> je comprends tes propos mais on ne dérange pas les gens en leur demandant de se rendre disponible pour être pris en photo pour l’article, là c’est un peu du foutage de gueule de courir plusieurs lièvres à la fois, voir même anti-professionnel il me semble. Au minimum un coup de fil aurait été appréciable, je ne suis pas buté je peux parfois comprendre certaines contrainte mais dans ce cas précis cela m’a bien énervé de découvrir l’article et de constater que j’avais été shunté!

  22. Ta note prete un peu a confusion Henri

    Il faut bien expliquer que:

    1 – Le journaliste en question n’a rien écrit à mon sujet non plus car quand il m’a contacté tout etait deja bouclé

    2 – Je ne suis pas du tout une star du web. Il y a juste a voir l’audience de tes blogs et le nombre de commentaires pour constater que j’ai encore du chemin à faire !

    3 – Eric de Presse citron est trop fort quoi qu’il en soit ! :-)

  23. Je vais essayer de faire gaffe alors vendredi sur LCI, et puis ne pas raconter trop de conneries pour m’éviter une séquence au zapping…La com est un exercice périeux, surtout quand ce n’est pas son métier…

  24. Daniel > Je pense que c’est la bonne phrase de conclusion, Eric est vraiment trop fort ;p

    Nicolas > Classe, tu passes dans quelle émission?

  25. je ne vois pas où est l’erreur – c’est normal de fouiller le sujet et de ne retenir que ce qu’il juge intéressant. Sur les média classiques comme sur les blogs, les rédacteurs sont libres de juger de ce qu’ils souhaitent faire paraître … Pour l’égo c’est autre problème … pour le manque de courtoisie (ne pas vous prévenir) encore autre chose … Le tout donne un post assez naïf mais amusant …

  27. Daniel je pensais à ton coté star versus discounteo! Mais eric est effectivement trop fort ;)

    nicolas, respect…

    Kiddo, c’est certain que c’est un peu naif, mais quand c’est la première fois tu y crois mais je te rassure tout de suite j’espère bien ne pas ma faire avoir deux fois! Mais pour encore expliquer le truc l’article sur les blogs devait porter sur ma pomme et je me suis tiré une balle dans le pied à la fin de l’itw… Un peu ballot!

  28. Allez, henri, ne pleure pas, hé, hé ! :-D Tu vas apparaître dans une prochaine interview ! Et puis, je ne pense pas qu’un journaliste et un photographe perdent leur temps à t’interroger ou à te photographier s’ils n’ont aucune intention d’utiliser ces éléments tout de suite ou un peu plus tard.

  30. Moi j’ai été une fois contacté par un journaliste radio qui me voulait me faire intervenir à l’antenne en live. J’ai refusé et j’ai demandé si je pouvais rappeler le lendemain. J’ai préparé par écrit et mentalement mon discours et le lendemain tout s’est bien passé à la radio (par téléphone) même si j’avais une petite voix tremblante….
    Ce sera la prochaine fois pour ton blog … :-)

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